Pour rappel, ce projet associe arbres et légumes, élèves et femmes du village, pour créer une dynamique fructueuse et de long terme.
Pressées de profiter des bienfaits de la saison des pluies et rassurées par le muret/grillage quasi achevé autour du terrain de l’école, les quinze maraichères se sont lancées : fertiliser le demi-hectare disponible en cultivant bisap et oseille ; après la récolte, tracer les parcelles et se les partager, en réservant une partie pour les élèves ; labourer et niveler la terre ; semer des légumes en pépinières, sous des moustiquaires pour les protéger des criquets.
Dabas (houes), râteaux, brouettes, arrosoirs, seaux … les outils proviennent du recyclage des matériaux, un artisanat de génie au Niger. Semences d’oignons, de tomates, de gombos, de choux … les graines proviennent de fournisseurs étrangers, mais les prochaines seront achetées localement.
Les élèves sont déjà sollicités pour arroser les jeunes pousses de légumes, dont une partie leur sera réservée.